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martine aubry rumeurs - Page 2

  • la Martine de Lille 11

    J'aime bien le blog d'Yvan Rioufol. Il rentre de vacances et je n'ai pas manqué de l'informer de mes démélés avec Martine Aubry !

    §

    Bien le bonjour Monsieur Rioufol !

    C’est déjà la rentrée, et nous sentons tous qu’elle sera chaude.

    Pendant votre absence, Madame Aubry a fait des siennes. Elle n’est pas la seule bien entendu ; mais pour ce qui la concerne, elle s’en est pris à « la liberté de parole et de la confrontation des idées »

    Comme vous, en beaucoup plus modeste, c’est pour la liberté d’expression et le débat d’idées que j’anime un blog : Le systémicien. Il a pour objectif de faire connaître et développer l’analyse systémique appliquée au plan politique, économique et social. Ce blog est si « confidentiel » qu’il est visité par environ 500 fidèles et une moyenne de 4000 visites/mois. Je l’ai créé il y a 7 ans et je n’ai jamais eu de difficultés avec qui que ce soit.

    C’est pourtant moi « Petit Blogueur Strasbourgeois » qui fut choisi par Madame Aubry-Brochen pour faire les frais de son attaque en règle afin d’éliminer, dit-elle, des rumeurs la concernant elle et son époux.

    Je suis assigné le 12 septembre au Tribunal de grande instance de Paris, pour avoir publié un texte, contribution d’un internaute ami.

    Je suis poursuivi en tant que « directeur de publication » pour avoir, je cite : « enchaîné les diffamations envers particulier, envers citoyen chargé d’un mandat public et atteinte à la vie privée ».

    Bien sûr, Madame Aubry et son époux Monsieur Brochen ne s’en prennent pas à ceux qui auraient « fabriqué » ces rumeurs qu’elle dit infondées, ni même à ceux qui les auraient « colportés » bien avant moi. Pour certains, elle se contente d’une sommation à leurs hébergeurs.

    Pour ma part, je ne m’intéresse à l’évènement que le 11 juillet 2011 (date de la parution sur mon blog du texte incriminé, intitulé « La Martine de Lille »). Et encore parce qu’il s’agit d’une candidate à la magistrature suprême, qu’il me semblait bon de savoir qui elle est, au même titre d’ailleurs que les autres candidats. Enfin, le rédacteur est un ami, strasbourgeois comme moi, que je connais bien. Il propose un texte bref, bien documenté, qui n’est pas particulièrement « agressif » comparé à d’autres que j’ai lu sur internet.

    Comme d’habitude, même si je ne partage pas l’intégralité des opinions et des allégations produites, je m’interdis de les commenter et de porter sur elles un « jugement de valeur ». Etant moi-même assez hostile au verbe « ETRE » trop réducteur à mon sens. Je laisse mes autres amis internautes « interagir »

    Enfin, je trouvais étrange que des « rumeurs » qui circulaient depuis si longtemps n’aient jamais fait l’objet de recherches plus approfondies de la part des « journalistes d’investigation » et qu’elles n’aient jamais étés ni confirmées ni infirmées.

    Madame Aubry ne perd pas de temps, le texte parait le 11 juillet, elle m’attaque le 21 !

    Elle choisit un blogueur anonyme, d’un certain âge, en plein mois de juillet, espérant peut-être qu’il soit en vacances. Elle omet de le mettre en demeure de retirer le texte, comme elle le fait pour d’autres, plus expérimentés et plus médiatiques.

    Elle espère probablement qu’il n’aura, pas ni la compétence, ni l’énergie, ni le temps, ni les moyens de se défendre. En plus elle ne l’assigne pas à Strasbourg, ni même à Lille, mais à Paris, fief d’un certain parisianisme où elle suppose probablement avoir un public qui lui est acquis.

    J’ai pensé un moment renoncer à me défendre, songeant au pot de terre contre le pot de fer. Mais le choc émotionnel de l’assignation une fois dépassé, ainsi que l’angoisse de se savoir attaqué par une personne qui possède un grand pouvoir, qui prétend à la Présidence de mon pays, j’ai choisi de lutter et de ne rien céder à la peur. Et surtout pas ma liberté de penser et de m’exprimer.

    J’ai bien fait, car à présent de nombreux amis me soutiennent moralement, parfois d’une manière excessive, mais au combien réconfortante.

    Ils me communiquent des informations utiles pour ma défense et m’assistent même sur le plan financier, sachant que mes moyens sont limités.

    Voilà, je voulais juste vous informer de cet « évènement » estival et vous dire que je ne regrette rien, que je ferai face malgré les insultes et les menaces que j’ai subies.

    Me voilà, comme vous, entré véritablement en résistance, et ma foi je m’y sens très bien.

    Bien à vous

    Francis NERI